jeudi 27 février 2014

Le vieil australien des banlieues chics

Attention je tiens ici un spécimen très rare, une espèce en voie de disparition, très difficile à capturer en photo: le vieil australien des banlieues chics.

Le John Steed austral porte des polos, des bermudas, des chaussures toujours impeccablement cirées et d'inévitables chaussettes montantes. Inévitables car sans chaussettes montantes, l'Australie ne serait plus l'Australie (on les retrouve aussi dans les uniformes scolaires). 

Mon John Steed à moi accessoirise sa tenue par un savant mélange automne-été, pluie-soleil grâce à un chapeau en feutre et un grand parapluie, pour un côté un peu plus british.

mercredi 26 février 2014

Eureka Tower Melbourne

Lors de ma semaine à Melbourne, pendant que La Mandarine travaillait moi je visitais.
Oui je sais ma vie est trop dure...

C'est comme ça que je me suis retrouvée à voir Melbourne d'en haut depuis la Eureka Tower, célèbre gratte-ciel de Melbourne de 300 m de haut.

L'ascenseur de la Eureka Tower est une expérience à lui seul ! On  monte de 88 étages en 38 secondes, ça bouche les oreilles à la montée et ça les écrase à la descente !!!
Vue sur l'hypercentre de Melbourne, les gratte-ciels jouxtent la Yarra river.
Au milieu des gratte-ciel la cathédrale St Paul
J'ai fléché la gare de Flinders street et son interminable plateforme.
Sa longueur de 708 m en fait la plus longue d'Australie et la 4ème plus longue du monde.
1500 trains y transitent chaque jour.
Le bâtiment de la gare est en pur style Edwardien baroque (là je répète bêtement vous l'aurez compris) et le sommet de la tour abrite une salle de bal.
Vue sur la Yarra river, et les Royal Botanic Gardens
Au loin la mer et la plage de St Kilda
Reléguée au milieu de nulle part, la grande roue de Melbourne, déplacée et fermée 40 jours à peine après son inauguration.
Plusieurs thèses s'affrontent: calquée sur le modèle londonien elle n'aurait pas supporté la chaleur australienne ce qui aurait provoqué ces craquements, d'autres exposent une erreur de design qui en empêcherait le bon fonctionnement.
Inattendu: certains toits du centre de Melbourne recèlent des terrains de tennis sur gazon !!!
On peut aussi admirer la vue depuis la terrasse, et bien à 300 m de haut ça souffle !!!
Puis comme l'indique le panneau vient le moment de redescendre sur terre...
Bref, à faire, tout est toujours beau vu d'en haut !

mardi 25 février 2014

Les escargots mangeurs de courrier, le retour

La semaine dernière je vous ai fait partager une tranche de ma palpitante vie avec les escargots mangeurs de courrier, pour ceux qui ont la mémoire courte c'est ici.

Je croyais que c'était uniquement dans ma boîte que ces mangeurs de factures avaient élu domicile, et bien non, dans l'immeuble nous sommes tous logés à la même enseigne.
Et dès qu'il pleut nos boîtes aux lettres deviennent carrément "the place to be" et ils sont nombreux à venir rejoindre leurs potes déjà installés.

Cela donne place à un ballet rigolo d'entrées et sorties de boîtes aux lettres et aucun étage n'y échappe. Admirez le travail.


lundi 24 février 2014

La Kangaroo Valley ou quand l'Australie a des airs de Suisse

La Kangaroo valley (j'imagine que même pour les ignares non anglicistes je n'ai pas besoin de traduire) est comme son nom l'indique une vallée. 
Et comme son nom ne l'indique pas on n'y a pas vu un seul kangourou.
Oh la vache je sens venir l'article de fond...

Les routes de cette vallée, située à 120 km au sud ouest de Sydney, n'ont rien à envier aux routes de la Suisse profonde.
Seule la couleur des vaches rappelle qu'on n'est pas dans une pub pour Milka.
Le pont nous annonce que nous entrons dans le hameau autrefois appelé Osborne, rebaptisé lui aussi "Kangaroo Valley". Oui pourquoi faire compliqué ?
Dans le bled de Kangaroo valley on ne se sent plus du tout en suisse mais plutôt dans une petite ville américaine un peu vintage tout droit sortie d'un film avec ses magasins et ses cafés en bord de route,
Et sa station service désaffectée
Entre 2 cerisiers en fleurs,
La Mandarine s'est laissé entraîné par un panneau racoleur qui garantissait que le meilleur café de la ville était chez Jack.
D'après La Mandarine il était réellement délicieux, la tarte au citron faite maison aussi.

vendredi 21 février 2014

La Great Ocean Road

2 jours que je vous parle des kangourous et koalas qui bordent la Great Ocean Road, mais de cette fameuse route vous n'avez encore rien vu, et bien la voilà:

Longue de 243 km, elle longe l'état du Victoria sur la côte sud est de l'Australie entre les villes de Torquay et Allansford.

Hautement touristique de par sa beauté à couper le souffle (8 millions de touristes chaque année) elle génère, indirectement puisqu'elle est gratuite, un revenu annuel de 1,5 milliard de dollars.
Plages désertes et immenses, océan Pacifique à perte de vue
La Great Ocean Road est ponctuée de hameaux balnéaires
abritant cafés typiques
ou plus rétros
Dimanche nous étions quasiment seuls, mais habituellement les touristes sont tellement nombreux à louer une voiture qu'il est utile de leur rappeler tout au long de la route qu'en Australie on roule à gauche. Vachement rassurant...
Attention 1ère photo de cette série  prise par La Mandarine -fait suffisamment rare pour être mentionné- montre bien à quel point la route épouse les contours rocheux au plus près de l'océan.
Toujours au même endroit, les vents violents ont eu raison des arbres qui poussent à flanc de falaise, tous penchés, comme écrasés sur la roche.
Le village de Lorne
Par moments la route se fraye un chemin à travers des forêts d'eucalyptus particulièrement odorantes, un vrai délice pour les naseaux...du Vicks Vaporub à ciel ouvert.
La belle plage de Marengo
Crédit photo La Mandarine, décidément on ne l'arrête plus...
Ici le site de Gibson's Steps
S'il y a une chose à laquelle on ne s'attendait vraiment pas c'est à ce qu'on a rebaptisé "la Great Countryside Road", parce vers la fin, entre 2 merveilles côtières on se tape la campagne australienne sous toutes ses formes, ce qui n'était pas pour nous déplaire mais du coup nous avons été un peu décontenancés par la variété soudaine des paysages.
Là c'est carrément la Camargue...
Mais dès qu'on arrive aux 12 Apôtres les panneaux changent de ton: attention aux serpents
Attention le rebord de la falaise n'est pas stable...
Là c'est le pompon: Danger n'entrez pas, les falaises sont instables vous risquez de MOURIR, restez derrière la clôture.
Après tout ça vous aurez bien compris qu'ils ont pris certaines précautions afin d'éviter le suicide collectif de hordes de touristes bridés. On chemine donc sur une passerelle prévue à cet effet, un peu en retrait de la falaise.
Ces désagréments sont bien vite oubliés lorsque que le panorama spectaculaire vous saute au visage: rocher énorme, eau turquoise et translucide, herbes battues par les vents.
Soudain en tournant la tête on les aperçoit. Ils sont là. Les 12 Apôtres, ces fameuses aiguilles de calcaires, formées par l'érosion. Ce qui crée la curiosité c'est qu'elles soient si nombreuses et si rapprochées les unes des autres. 
L'appellation 12 Apôtres est néanmoins un peu prétentieuse, puisqu'on ne compte en fait que 9 aiguilles originelles, et maintenant seulement 8 après qu'un apôtre de 50 m se soit effondré en juillet 2005.
Vous en avez eu un aperçu la Great Ocean Road est une route d'une beauté exceptionnelle à ne pas rater !